Brouillon d'un projet inabouti
CHANABAJA
(parodie)
5 dessins
Placer en exergue à FORMES-DE-VIE (1) l’onanisme d’hamlet + 5 dessins
(2) A l’ombre des triques
+ 5 dessins
(3) Chanabaja
+5 dessins
« Je suis ce que j’écris. Ce que j’écris est un autre. Prouve moi que tu n’es pas ce que tu es, langue. Que je suis et que je est…. » OSCAR PASTIOR
Dans prostate il y a prose
Pas poésie plutôt ça — j’écris de la prose en prose
Dos au tilleul roses défaite
L’autre côté c’est ça
Pas morte — disant je ne me ressemble plus
Tremblante pour lui une
Beauté si parfaite et sans prothèse
Mettez ces deux sous la langue
Tu perds un peu le sens
Réel pourtant dans sa lumière
Dans prostate il y a prose pas poésie plutôt ça j’écris de la prose en prose
Dos au radiateur roses défaites l’autre côté c’estbien ça personne n’y croit
Sans sommeil bouche luisante disant « je ne me
ressembleplus »
Trembler se dit d’une feuille
Beauté si parfaite
Sans prothèse
Répétant mettez ces deux sous la langue tout ira plus vite
vous verrez il faut nous croire
Tu perds un peu le sens
Sous-réel dans sa lumière
Le frigidaire vert épinard
En phrases lentes et qui protègent du futur
Venant du ciel une mouette
Sous nuage demande si le criminel
Est-il sorti du crime
Pas le crime pas vraiment
Ni plus ni moins une autre chose encore
La guerre par exemple
N’a pas cessé
Lui disant sans qu’il l’entende
Resté si beau
Un lit à roulette camisole bleue
Venant du ciel une mouette
Sous nuage les chaussettes dépareillées harmonieuses qui oserait dire musicales demandant si le crime
Est-il sorti du crime
Pas le crime vraiment une simple cravate
Ni plus ni moins
Autre chose encore
La guerre par exemple elle n’a pas cessé ni sur vos corps ni dans leur tête tous le savaient
Lui disant sans qu’il entende
Mais qui écoute
Restés si beaux et le silence dans tout ça vous l’entendez parce que c’est lui la musique
Son nom sur l’étiquette
Un seul T comme sa beauté
Toutes ces années pour apprendre
Rayonnant couloir
Celle qui attend fond de chambre numéro
Une subite ligne dans le soir
Commerce des oiseaux et le vent
Parcouru les arbres tous renouvelés
Songeant c’est lui qu’on ouvre
Ce doux ventre plat
Ce nom sur l’étiquette avec un seul
T comme sa beauté
Toutes ces années pour apprendre
Rayonnant couloir un simple vélo posé
Celle qui attend s’étonnant du fait qu’un aussi simple objet existe
persévère dans ce monde depuis longtemps si tellement
Fond de chambre numéro
Simple ligne dans le soir
C’est très rapide
Commerce des oiseaux – ajoutons un peu de sens
Aussi bien du vent dans les arbres
Ces biscuits forment une pâte
Dur à avaler
Cette chose et le mot
Songeant la bouche pleine
C’est lui qu’on ouvre
Ce doux ventre plat
si peur qu’on en urine
Faïence les yeux se ferment
si peur qu’on en urine
Faïence les yeux se ferment
Ce sont les larmes du bas elle pense
Prie mais quoi (Christ sanglant de Cuzco)
Il la prend dans ses bras impossible
Ils sont cloués c’est à toi de l’éteindre
Manque un R sans doute le cierge
Allumé l’autre matin parage
Et les pivoines couleur délicate
Un ventre d’oiseau le cadavre du père
Si peur que pendant on urine
Faïence (les yeux se ferment)
Ce sont les larmes du bas
Elle pense prie tu dois prier mais quoi
Christ sanglant de Cuzco ou celui de Lima
Il la prend dans ses bras impossible ils sont cloués mais si Adilia l’a dit
L’église catholique romaine a plus de sex appeal qu’un film classé X c’est pas ça qu’elle a dit
Ils sont cloués c’est à toi de l’éteindre (ici manque un r)
Sans doute le cierge
Celui allumé
l’autre matin ce jeudi
c’est le jour de Junon
Toutes les pivoines dans leur eau délicates
Ventre d’oiseau
Le cadavre du père
(…)